The Moonlandingz
Ils ont commencé comme un groupe imaginaire d’une ville imaginaire présenté dans le concept-album d’Eccentronic Research Council sorti en 2015 Johnny Rocket, Narcissist And Music Machine… I’m Your Biggest Fan. Maintenant, The Moonlandingz, poisseux et en sang, ont titubé dans le monde réel et sortent le premier super album de 2017.
Interplanetary Class Classics, qui sort chez Transgressive Records, est un régal fait de synthés vibrants et tourbillonnants, de guitares gémissantes et d’une plume extraordinaire. The Moonlandingz ont prouvé qu’ils étaient un des meilleurs groupes live du Royaume-Uni (« Formidable, cosmique et complétement fou », a dit The Quietus. « Des bouffonneries sauvages et une anarchie dissolue » a dit The Guardian) et maintenant ils ont produit un album de pop bien bizarre, catchy, magnifique et crade.
The Moonlandingz, c’est Adrian Flanagan et Dean Honer d’Eccentronic Research Council de mèche avec Lias Saoudi (alias le frontman Johnny Rocket) et Saul Adamczewski de Fat White Family. Ils ont enregistré l’album avec Sean Lennon dans son studio au nord de New York. Egalement présents sur l’album : Randy Jones le Cowboy des Village People, Rebecca Taylor de Slow Club, le batteur Ross Orton, la bassiste Mairead O’Connor, Phil Oakey et YOKO putain de ONO, qui chante et hurle sur l’épique dernière chanson de This Cities Undone.
Le single Black Handz donne un avant-goût de l’apparat maniéré, de la science-fiction fantomatique et du magnifique désespoir rêveur que contient cet album. Ailleurs il y a de la rage vrombissante, du disco saccadé, de la stupidité au charme fou et des summums vertigineux.