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Kid Kapichi

Here we go – first thing’s first,”", lance Jack Wilson, le leader de Kid Kapichi, sur "Artillery", le morceau d’ouverture de l'indispensable troisième album des punks de Hasting, "There Goes The Neighbourhood". C'est un vibrant appel aux armes - un appel qui va droit au but, et un résumé du cri de guerre général de l'album contre une Grande-Bretagne grise où "les problèmes deviennent ceux des gens lorsqu’ils s’aggravent". Kid Kapichi est un groupe pour le peuple, et son nouvel album, sur lequel Suggs fait une apparition, est là autant pour vous aider à faire la fête que pour vous aider à protester.

Après avoir fait l’objet d’un véritable culte avec leur premier album "This Time Next Year" (2021) et son successeur "Here's What You Could Have Won" (2022), Kid Kapichi présente son troisième album en autant d'années - une preuve qu'il est l'un des groupes les plus efficaces du Royaume-Uni, et qu'il prêche un message d'urgence.

C'est le maitre incontesté du punk Frank Carter qui a révélé le groupe en l'invitant à jouer à sa fête d'anniversaire avant de convier le quatuor à partir avec lui en tournée. À partir de là, rien n’a pu arrêter leur ascension, et leurs récits intrépides et socialement conscients de la vie moderne ont permis à Kid Kapichi de passer du statut de potes en galère dans leurs jobs alimentaires à celui de groupe ayant marqué la scène britannique. Leur premier album, "This Time Next Year", qu’ils ont sorti seuls, a su créer la sensation d’un véritable échappatoire au confinement. Son successeur, "Here's What You Could Have Won" qui a lui pu bénéficier d’une sortie en label, a reçu les éloges de Liam Gallagher et a préparé le terrain dans le cœur des fidèles du rock britannique pour l'ambitieux album à venir.

"Cela a été un parcours difficile et amusant", admet Wilson à propos du voyage du groupe à travers l'obscurité et les arrière-salles de pubs pour devenir la menace envers le mainstream qu'il est aujourd'hui. "Ça a été non-stop et GO GO GO depuis le début, mais nous avons toujours pensé qu'il fallait garder le pied sur l'accélérateur en permanence. Nous ne saurions pas quoi faire autrement. Nous vivons dans une ville balnéaire ennuyeuse, alors qu'est-ce qu'on peut faire d'autre que d'écrire de la musique avec nos potes ?”

Il poursuit : "Nous aimons travailler rapidement parce que nous voulons que notre musique soit toujours d'actualité. Si nous parlons de choses qui se sont passées il y a trois ans, cela perd un peu de son éclat. C’est comme les créateurs de South Park qui essaient d'écrire et de sortir un épisode par semaine, on est comme ça ! »

Coproduit par Dom Craik de Nothing But Thieves ("Il est en train de tout déchirer, pourquoi ne pas travailler avec lui", note Wilson), Jon Gilmour de The 1975 et Rina Sawayama ("C’est un génie absolu"), "There Goes The Neighbourhood" reprend là où "Here's What You Could Have Won" s'est arrêté - un instantané d'un peuple oublié qui se débat dans la fange d'un paysage post-Brexit.

"Il traite toujours des mêmes problèmes, car rien n'a changé et les choses n'ont fait qu'empirer", explique Wilson. "Les idées sont similaires, mais seulement plus agressives. Nous sommes plus directs, ce qui donne un album génial mais une histoire triste !"

Le premier avant-goût de l’album est donné par le single "Let's Get To Work", une explosion agitée de punk dansant et provocateur, et un hymne pour "tous les rêveurs, ceux qui ne cessent jamais d’y croire". Le titre du morceau en dit long. "Il s'agit d'une chanson motivante sur la façon de faire soi-même le boulot", explique Wilson. "C'est très important, surtout à une époque comme celle-ci où l'on ne peut pas compter sur le gouvernement. On compte davantage sur ses amis, sa famille et ses proches pour s'unir, car personne d'autre ne nous aidera.”

“Tamagotchi", quant à lui, est une ode joyeuse et enjouée dédiée à ceux qui arrivent à l'âge adulte : "Pour tous ceux qui regardent fixement arriver la détonation de la trentaine - vous n'êtes pas seuls". Vous vous souvenez de l'époque des Pokemons, des Panda Pops, de Sunny Delight, de Cat Deeley et des jouets Alien Goo ? Cette chanson est pour vous, mais ne pleurez pas le passé. "J'avais 29 ans lorsque nous avons écrit cette chanson, et je voulais un morceau sur le fait d'avoir 30 ans", se souvient Wilson. "C'est un moment tellement important dans la vie des gens. C'est la première fois que l'on franchit l'une de ces étapes et que l'on a l'impression que c'est négatif plutôt que positif.

"J’ai perdu tellement de temps pendant le Covid, quand j’avais 27 et 28 ans. J'avais l'impression que la vie m'échappait et que je n'étais pas là où je voulais être. Toutes ces choses me faisaient peur. Je voulais écrire cette chanson sur le fait d'avoir 30 ans, mais en même temps, avec une touche de nostalgie des années 90. En fait, le fait d'avoir 30 ans a été une très bonne chose ! J’ai vraiment apprécié. C'était une chanson pleine d'appréhension au départ, qui s'est transformée en quelque chose d'amusant.”

Le plaisir continue avec "Can EU Hear Me?", un hymne taillé pour le pogo, né de la rage de "la pire chose qui soit arrivée à ce pays depuis un certain temps". La consigne était la suivante : "Écrivons la chanson la plus joyeuse possible sur le Brexit", s'amuse Wilson. "C'est triste à voir, mais nous faisons un gros effort pour nous assurer que tous ceux que nous rencontrons savent que cela ne représente pas le pays dans son ensemble. C'est le but de cette chanson.”

La monotonie et la futilité de la vie dans un pays qui s'auto-sabote et qui coule sous la coupe des conservateurs se manifestent plus largement sur "Zombie Nation" – titre réalisé avec l’aide de la légende de Madness, Suggs, mais inspiré par une autre icône : "L'instrumental a été écrit le jour où Terry Hall est décédé", se souvient Wilson. "Nous avions joué avec les Specials, qui sont l'une de nos plus grandes inspirations, et Terry était l'un des meilleurs musiciens de tous les temps.”

Alors qu'il travaillait sur le morceau, Wilson a rencontré Suggs avant un DJ Set au pavillon De La Warr à Bexhill. Ils ont bu quelques verres, se sont entendus comme larrons en foire et, peu de temps après, Wilson lui a envoyé les prémices de "Zombie Nation". Suggs l'a adorée, au point de vouloir acheter la chanson pour le prochain album de Madness, mais il a finalement préféré accepter sa première collaboration en plus de dix ans. "Il m'a beaucoup soutenu, il m'envoie des textos toutes les semaines et nous discutons tout le temps. Je n'aurais jamais cru que cela puisse arriver. Je sais que le cliché veut qu’il est préférable de ne jamais rencontrer ses héros, mais cela s'est passé mieux que je n'aurais pu l'imaginer. Nous avons eu une excellente alchimie. C'était comme se regarder dans un miroir du futur !”

Un autre héros auquel Kid Kapichi rend hommage est l'ami de Wilson et légende de Hastings, Jimi Riddle, qui a malheureusement mis fin à ses jours l'année dernière. La dernière chanson, "Jimi", est une tendre ballade chantée directement au défunt musicien, qui a encouragé Wilson à se lancer dans la musique lorsqu'il était adolescent. "C'était un personnage clivant : on l'aimait ou on le détestait ! Il était unique en son genre", déclare Wilson. "C'était l'un de ces types un peu extraterrestre, et c'est fou de se dire qu’il ait vécu sur cette planète. Il n'était pas vraiment à sa place, mais de la plus belle des manières. Il était trop grand pour ce monde".

"Il nous manque énormément, alors nous nous sommes assis et nous avons écrit cette chanson pour lui. C'est la chanson la plus difficile que j'aie jamais écrite, mais aussi celle dont je suis le plus fier. Je sais que s'il l'entendait, il dirait que c'est de la merde ! Cela me ferait bien rire.”

L'album traite de l'amour, de la perte et de ce que cela signifie de vivre en Grande-Bretagne aujourd'hui. Il y a l'énergique "Get Down" (une chanson sur "la jeunesse mal employée et les soirées dans les petites villes"), le très direct "999" (qui s'en prend à la police et s'inspire des événements horribles qui ont entouré la mort de Sarah Everard), et le morceau phare de Wilson, "Subaru" (un moment de répit "idiot" pour montrer que "tout n'est pas toujours sombre et morose"). C'est un album qui fait ce que Kid Kapichi fait de mieux : établir une véritable connexion, ici et maintenant. Vous le verrez avec quelques "cascades" et événements sur le thème du football que le groupe a prévu de mettre en place pour lancer l'album.

"Nous essayons de nous concentrer sur le fait de récompenser nos fans et les personnes qui nous suivent depuis le début, de prouver pourquoi nous sommes là", conclut Wilson. "Nous sommes très impliqués parce que nous avons galéré pendant longtemps. Il s'agit d'une relation honnête et sincère.”

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